Je rêve encore parfois À notre terre promise À la nation qu’on aurait fondé Au peuple qu’on aurait inspiré Je l’avais cru Ce rêve du jeune âge: Que se comprendre, c’était s’aimer Que l’identité, c’était l’intimité On en a valsé une de trop Sur la frontière de notre naïveté Le territoire est devenu flou Malgré tous nos traités Je t’ai offert mon allégeance Tu m’as déclaré ta neutralité En te tournant vers d’autre colonies Pour ne pas voir notre village brûler Marchant noblement vers la grève Dans ton chaos et ma confusion J’ai tenté de monter une résistance Avant de me blottir dans une cale Étourdie dans des terres inconnues Je t’ai trop longtemps cherché Ma quête ne mènera pas à toi Je ne mourrai pas dans tes bras Parfois, je commémore encore La diaspora que tu as mis entre nous Assise dans le parc de nos souvenirs Je suis la seule pleureure L’exil a ses richesses: Ma grande déception Et ton manque de dérangement Inspireront plus qu’un seul poème Je n’oublierai pas notre histoire Il faut avoir beaucoup aimé Pour trouver la force de dire Je te pardonne
1 Comment
Sonya
2/12/2017 12:28:27 pm
Salut!
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À proposJe suis Céleste Godin Ici sont mes idées, des pensées pas rapport et du random junk. C'est kind of intéressant, hopefully. Note sur la langue utilisée:
Ce blog n'a pas honte d'utiliser des mots anglais ni d'inventer des mots. Afin d'alléger le texte, le genre féminin est utilisé. Le masculin est inclus lorsque le contexte l'indique. Le stuff que t'as manqué
January 2021
Les modes de stuff
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